(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre se reprenait de 1,1% à 109,9 dollars, mais le WTI américain de même échéance gagnant 0,6% à 103,7 dollars.
A ce jour, il semble que le risque d'intervention militaire occidentale contre la Syrie, qui semblait imminent fin août, ait totalement disparu au profit d'une solution négociée. Cette dernière reprendrait les grandes lignes de l'accord américano-russe sur l'inventaire, puis la destruction des stocks d'armes chimiques du régime de Bachar el-Assad.
De ce fait, la prime géopolitique qui avait porté le cours du brut au-dessus des 117 dollars voilà presque un mois s'est évaporée. Et ce d'autant plus que les tensions entre les puissances occidentales et l'Iran quant à son programme nucléaire, elles aussi, se sont encore détendues.
En outre, la production et l'exportation de pétrole par la Libye, perturbée tout l'été par des grèves massives de personnel, s'est reprise depuis une semaine maintenant. De plus, l'accalmie est également de mise dans d'autres pays dont la production de brut est souvent perturbée par des violences, comme le Soudan du Sud ou le Nigeria.
Enfin, l'Energy Information Agency américaine fera tout à l'heure le point sur les réserves commerciales de pétrole et de produit raffinés aux Etats-Unis, des chiffres souvent utilisés comme une 'jauge' de la demande US.
Or le consensus s'attend à ce que le niveau de stocks de brut reviennent sous la barre des 355 millions de barils, ce qui n'était plus arrivé depuis deux ans environ. Ainsi, le record de plus de 30 ans atteint fin mai, à 397,5 millions d'unités, s'éloigne un peu plus.
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