(CercleFinance.com) - Mercredi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril reculait encore de 0,3% à 54,9 dollars, le WTI américain d'échéance mars perdant 0,6% à 51,9 dollars.

En tout début d'année, le cours du pétrole a marqué des sommets récents alors que l'Opep, et ses alliés comme la Russie, s'étaient engagés à réduire sensiblement leurs extractions en 2017. L'Opep entend ainsi rétablir ses quotas à 32,5 millions de barils/jours.

A en croire les premières informations de presse, le cartel pétrolier a le coeur à l'ouvrage et aurait dès à présent mis en oeuvre l'essentiel des baisses promises. De plus, la Russie aurait elle aussi suivi le mouvement.

Malgré tout, sur une semaine glissante, le Brent perd 1,2% et le WTI américain 2,4%, soit sur un mois des baisses plus marquées encore de respectivement 3,4% et 4%.

Facteurs explicatifs, selon les analystes Matières premières de Commerzbank : 'le raffermissement du dollar (unique devise de négoce du baril, ndlr) et une nouvelle hausse du nombre de forages pétroliers actifs aux Etats-Unis, ce qui fait pression sur les prix. Sans oublier le niveau record atteint par les positions spéculatives haussières sur le brut (qui portent sur l'équivalent de presque 850 millions de barils), qui joue aussi contre les prix'.

Si les prix du pétrole cessent de monter, les investisseurs financiers risquent de subir des pertes si l'écart de prix entre les contrats de court terme et ceux de plus long terme se réduit.



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