(CercleFinance.com) - Le Brent continuait sa marche en avant ce midi. A mi-séance sur le Vieux Continent, le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril prenait encore 0,8% à 57,3 dollars, à un peu plus d'un dollar de son récent record, le WTI américain d'échéance mars prenant 0,6% à 54,2 dollars.
Le mouvement de hausse se poursuit donc en dépit, hier, de la hausse bien plus forte que prévu (+ 6,5 millions de barils sur la semaine, contre + 3,3 millions attendus) des réserves commerciales de brut des Etats-Unis. San oublier déceptions plus marquées encore du côté de produits raffinés.
Certes, toujours aux Etats-Unis, la production hebdomadaire de brut est revenue de 8,961 à 8,915 millions de barils/jour. Mais cette information est-elle un facteur explicatif suffisant ?
Selon les analystes Matières premières de Commerzbank, ce sont les rumeurs entourant l'Opep qui permettent à la hausse de s'imposer : les agences de presse rapportent en effet que le cartel pétrolier déjà réduit, en janvier, ses extractions d'un bon million de barils/jour par rapport à décembre. Ce faisant, l'Opep se conformerait donc plus vite que prévu à ses propres engagements.
De plus, les alliés de circonstance de l'Opep feraient eux aussi leur part du travail : la Russie aurait ainsi diminué ses extractions de 100.000 barils/jour le mois dernier.
EG
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