(CercleFinance.com) - Sans tendance depuis hier, le baril WTI américain livrable en janvier cédait 0,3% à 87,4 dollars vendredi midi, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance l'imitait en revenant à 91,4 dollars.
Les chiffres des inscriptions hebdomadaires au chômage américain ont été salués hier : à 420.000, elles restent dans leurs plus bas niveaux de ces dernières semaines. Ceux des mises en chantier ont également repris le chemin de la hausse. La tonalité des chiffres macroéconomiques US est ainsi revenue plus optimiste.
En l'absence d'autres nouvelles majeures, le redressement de l'euro face au dollar est une bonne nouvelle pour le prix du baril. Le cours du pétrole, qui n'est négocié qu'en dollars, a tendance à augmenter quand cette devise recule. Or après une baisse de 0,17% hier, le billet vert cède encore 0,51% face à l'euro ce midi à 1,3310 après. Les dirigeants européens ont annoncé une modification du traité de Lisbonne visant à créer un fonds d'aide permanent en cas de crise grave dans la zone euro, ce qui a rassuré les marchés.
L'impact de la très forte baisse de près de 10 millions de barils des stocks de brut mesurés par l'EIA, mercredi, est encore perceptible sur le marché, alors qu'il s'agit d'un baromètre de la demande. Les cours du pétrole restent d'ailleurs proches de leurs plus hauts niveaux annuels.
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