(CercleFinance.com) - La baisse se poursuivait mercredi sur le marché pétrolier. Vers midi à Paris, le contrat sur la prochaine échéance (décembre) du baril WTI américain rétrocédait 0,90% à 78,80 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord de même échéance abandonnait 0,85% 77,25 dollars.
Deux grands facteurs pèsent sur le cours du brut. D'un point de vue fondamental, l'Energy Information Agency (EIA) américaine publiera tout à l'heure l'évolution hebdomadaire des stocks pétroliers qui sert habituellement de baromètre de la demande aux Etats-Unis. Les stocks de brut devraient avoir progressé de près de 2 millions de barils, alors que ceux d'essence et de distillats sont attendus en baisse de l'ordre du million d'unités.
Autant dire que l'amélioration des fondamentaux reste relative, les stocks de brut actuels dépassant de près de 10% leur moyenne des cinq dernières années. En outre, l'OPEP a confirmé par la voix du ministre du Pétrole du Qatar, selon la BBC, qu'il était prêt à ouvrir les vannes en cas de déficit d'offre de brut. Il a toutefois insisté sur le fait qu'actuellement, l'or noir est plus corrélé au dollar qu'à l'équilibre de l'offre et de la demande.
En second lieu justement, le billet vert ne cesse de se reprendre contre les devises concurrentes et il a de nouveau touché les 1,4770 dollar l'euro ce matin, soit une hausse de 1,5% sur les cinq derniers jours après un passage éphémère au-dessus des 1,50 dollar. Mécaniquement, les prix du brut libellés en dollars pâtissent de l'appréciation de cette devise.
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