(CercleFinance.com) - Après un décrochage marqué de l'ordre de 2,5% la veille, la décrue du baril se poursuivait sur les marchés pétroliers. Mercredi midi, le baril WTI américain livrable en février cédait 1% à 88,4 dollars quand le Brent de Mer du Nord de même échéance perdait 0,8% à 92,8 dollars.
Toutes les raisons sont bonnes pour justifier un tel plongeon : la rigueur de l'hiver a dû limiter sensiblement la demande d'essence en Amérique du Nord la semaine dernière. Cela inquiète les opérateurs, d'autant que le dernier rapport MasterCard sur les paiements dans les stations-services US est peu engageant.
De plus, le dollar se renforce toujours face à l'euro alors qu'il est l'unique devise de négociation du billet vert. Depuis le début de l'année, la hausse du premier dépasse les 1% contre le second.
Enfin et peut-être surtout, dans les colonnes du Financial Times de ce matin, l'économiste en chef de l'Agence internationale de l'Energie, Fatih Birol, a déclaré que le prix atteint par le baril a atteint la zone de douleur pour l'économie mondiale.
Cependant, les stocks de pétrole brut américains que l'Energy Information Agency (EIA) publiera tout à l'heure sont de nouveau attendus en baisse de l'ordre de 2 millions de barils. Il pourrait s'agit de la 5ème baisse consécutive de ce baromètre de la demande pétrolière US. A suivre...
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