(CercleFinance.com) - Après avoir bondi de 71 à presque 81 dollars par une succession de hausse du 8 au 22 février, le pétrole (WTI) semble consolider. Pour la deuxième séance de suite ce mercredi, il était en baisse. Vers 13 heures, le baril WTI américain livrable en avril se repliait de 0,32% à 78,61 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance cédait 0,35% à 76,97 dollars.
On notera que depuis début décembre, le baril WTI oscille autour de sa moyenne mobile à 50 jours (76,48 dollars à ce jour) qu'il a franchi en baisse comme en hausse à six reprises sur cette période, sans parvenir à s'en détacher de plus d'environ 4,60 dollars.
Le brut n'est pas aidé ce matin par le léger rebond que l'euro marque contre le dollar (+ 0,35% à 1,3556, après une baisse de 0,63% la veille), suite à des commandes industrielles de décembre meilleures que prévues sur le Vieux continent. Mécaniquement, le recul de la devise de négoce du baril a tendance à tirer son prix vers le bas.
En outre, le consensus actuel est une nouvelle fois peu avenant quant à l'évolution des stocks pétroliers américains que l'Energy Information Agency publiera tout à l'heure. Ainsi, le marché table en moyenne sur une nouvelle hausse des réserves commerciales de brut (+ 2 millions de barils), alors qu'elles dépassent déjà le maximum de leur fourchette de fluctuation de ces cinq dernières années. Il s'agirait de la quatrième hausse hebdomadaire d'affilée.
Du côté de l'essence, un peu plus d'un million de barils ont dû s'ajouter aux stocks précédents, ce qui porterait leur volume total à son plus haut niveau depuis le printemps 2008.
On notera cependant que l'American Petroleum Institute, qui mesure les mêmes stocks suivant une méthode différente et publie ses chiffres un jour plus tôt, a fait part hier d'une chute de plus de 3 millions des stocks de brut. Copyright (c) 2010 CercleFinance.com. Tous droits réservés.