(CercleFinance.com) - L'hésitation était de nouveau de mise sur les marchés pétroliers. En dépit de la forte croissance (9,8%) du PIB chinois au 4ème trimestre, une décélération est maintenant attendue après les resserrements monétaires et l'inflation en hausse. Vers 13 heures 15, le contrat à échéance février sur le baril WTI américain cédait 0,6% 90,3 dollars quand le baril de Brent d'échéance mars gagnait 0,7% et 97,5 dollars.
Le baril ne tire qu'un modeste parti de la baisse du dollar par rapport aux autres grandes devises, et notamment l'euro qui est pour l'instant son principal concurrent. Alors que le 7 janvier la monnaie unique était passée sous la barre des 1,29 dollar, la voilà maintenant en train de tester les 1,35, soit une baisse relative du dollar de presque 5% sur cette courte période. Habituellement, le cours du baril négocié uniquement en dollars tend à monter mécaniquement quand la valeur du dollar baisse, et inversement.
Cet après-midi, l'Energy Information Agency (EIA) publiera les stocks pétroliers. Alors que le consensus voyait hier encore les réserves commerciales de brut baisser de l'ordre du million de barils, il est revenu plus modeste et ne table plus que sur la moitié de ce chiffre. En valeur absolue, ces stocks devraient donc rester supérieurs à 330 millions d'unités.
En effet, le fameux pipeline traversant l'Alaska du Nord au Sud et permettant d'alimenter les Etats-Unis en brut a été remis en route après la fuite qui avait causé son arrêt, le 8 janvier dernier. Cette interruption a pu jour sur les chiffres de la semaine passée, mais tel ne sera plus le cas par la suite. En outre, les stocks de distillats (essence, diesel, fuel domestique) sont attendus en hausse.
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