(CercleFinance.com) - Sur fond de doutes macro-économiques, les prises de bénéfices qui pénalisent les marchés d'actions n'épargnaient pas ceux du brut ce midi. Mercredi midi, la prochaine échéance du contrat sur le baril de Brent de mer du Nord se tassait de 1% à 109,3 dollars, le baril WTI américain le suivant de 0,8% à 90,6 dollars.
“Le discours de la Fed de Philadelphie estimant que le nouvel assouplissement monétaire orchestré par Ben Bernanke n'amènerai pas la croissante vient également expliquer la tendance actuelle”, estimaient ce matin les analystes de Saxo Banque.
En effet, hier, Charles Plosser, qui dirige la Fed de Philadelphie, a mis en cause l'efficacité du “QE 3” annoncé le 13 septembre par la banque centrale américaine : “de mon point de vue, il est peu probable que la croissance et l'emploi ne bénéficient des nouveaux rachats d'actifs (soit le QE 3, ndlr).”
“Enfin, les tensions sociales toujours plus fortes en Espagne et en Grèce minent le moral des investisseurs”, ajoutait Saxo.
De plus, les opérateurs craignent que l'état des stocks de pétrole brut américains dont l'Energy Information Agency (EIA) fédérale fera état cet après-midi ne se traduise de nouveau par une augmentation. Ce serait de mauvais augure pour la demande américaine, étroitement dépendante de l'activité économique.
Enfin, les facteurs de tension géopolitiques dans les pays pétroliers du Moyen-Orient n'ont pas disparu, sans oublier les disputes territoriales au large de la Chine, ce qui limite toutefois la baisse du baril.
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