(CercleFinance.com) - Vers 13 jeudi, le baril WTI américain livrable en mai consolidait de 0,51% à 85,37 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance cédait 0,48% à 85,59 dollars. Il semble donc se préparer à sa deuxième séance de baisse, alors que le dollar est en toujours en hausse - ou plutôt que l'euro recule. Signalons aussi que les stocks de brut US, indicateur de la demande, étaient encore mal orientés hier.
Le cours du brut a effectivement tendance à refléter les variations des changes et notamment du dollar US, sa devise de négociation. Schématiquement, la hausse du dollar tend à entraîner la baisse du prix du baril, et inversement. Or ces derniers jours et contre son premier concurrent, l'euro, le dollar s'est repris nettement (+2% environ sur cinq séances). A cette heure, l'eurodollar cède d'ailleurs 0,21% à 1,3321 par rapport à hier.
Autre facteur défavorable : les stocks pétroliers américains sur lesquels l'Energy Information Agency (EIA) a publié hier son traditionnel rapport hebdomadaire. De nouveau, les stocks de pétrole brut ont augmenté, plus que prévu, avec une hausse toute proche de 2 millions de barils portant leur total à plus de 356 millions d'unités. C'est la onzième semaine de hausse de suite que la demande ne permet pas d'éviter une accumulation de stocks dont le niveau est de plus en plus supérieur à leur moyenne des cinq dernières années.
En outre et alors que le redoux s'installe, les stocks de distillats (fuel domestique et diesel) ont crû de 1 million d'unités, leur première hausse sur dix semaines. Ceux d'essence ont en revanche reculé nettement plus que prévu (-2,5 millions de barils). Après la 'heating season' de l'hiver où la demande est portée sur le fuel de chauffage, la 'driving season' de l'été (de son cortège de départs en week-end) va commencer à prendre ses quartiers.
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