(CercleFinance.com) - Le baril ne parvenait pas à trouver de direction claire mardi midi après sa chute des derniers jours. Vers 12 heures 55, le baril WTI américain livrable en janvier prochain restait étale (+ 0,03%) à 75,95 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord gagnait 0,30% à 76,70 dollars.
Bien qu'il n'ait guère évolué depuis hier à la même heure, le dollar pèse cependant sur le prix du baril de pétrole. Négocié en billets verts, le brut tend à répliquer toute hausse du dollar par une baisse corrélative de son prix - et inversement. Or depuis vendredi où elle avait coté jusqu'à 1,5092 dollar contre l'euro, la monnaie américaine est remontée à 1,4805 dollar à cette heure, soit une appréciation d'à peine moins de 2%.
Suite à des chiffres de l'emploi US bien meilleurs qu'attendu en novembre, les investisseurs tablent effectivement depuis vendredi sur une hausse plus rapide que prévu des taux d'intérêts, abaissés par la Fed à des niveaux historiquement bas pour contrer les effets de la crise. Ben Bernanke a pourtant rappelé hier sur la conjoncture s'annonçait encore difficile, le poids du chômage demeurant sur les 10%.
Vers 76 dollars (pour le WTI), le baril se négocie actuellement dans le bas de la fourchette des 75-80 dollars dans laquelle il est enserré depuis cinq semaines maintenant.
Attendus demain après-midi, les stocks pétroliers américains, très suivis en tant qu'indicateur de la demande, risquent de décevoir en augmentant encore. Selon le consensus actuel, ceux de pétrole devraient avoir gagné la semaine dernière 0,8 million de barils et ceux d'essence 1,6 million. Seuls ceux de distillats (fuel domestique et diesel) devraient baisser de l'ordre d'un million d'unités alors que l'hiver approche, mais ils culminent toujours non loin de leur niveau-record depuis 1983.
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