(CercleFinance.com) - La maigre variation des cours du baril traduit l'indécision qui caractérise actuellement le marché pétrolier. Vers 13 heures 15, le baril WTI américain livrable en décembre reprenait modestement 0,2% à 82,2 dollars quand le Brent de Mer du Nord de même échéance perdait 0,3% à 83,5 dollars.
Les stocks hebdomadaires de produits pétroliers que l'Energy Information Agendy (EIA) a publié hier renvoient une image mitigée de la demande de pétrole aux Etats-Unis, un des marchés-directeurs de la planète en matière d'or noir.
D'un côté, les stocks d'essence ont chuté la semaine passée de plus de 4 millions d'unités, soit bien plus que prévu, et sont passés sous la barre des 215 millions de barils. La baisse des réserves de distillats (diesel et fuel domestique, prisé en cette période pré-hivernale) atteint 1,6 million d'unités à 168,5 millions de barils, chiffre en ligne avec les attentes du marché.
Mais si ces statistiques des produits raffinés sont un peu plus positives que prévu, celles des stocks de pétrole brut ont sérieusement déçu : les stocks d'or noir se sont effectivement envolés de 5 millions de barils, du jamais vu depuis l'été. Cette hausse cinq fois supérieure aux attentes moyennes qui porte leur niveau au-delà des 366 millions d'unités.
C'est finalement le regain de baisse du billet vert, qui perd ce midi 0,5% face à l'euro pour revenir à 1,3845 dollar l'euro, qui semble tirer le baril à la hausse. Mais rien ne semble pouvoir le faire sortir de la fourchette des 80 à 85 dollars, du moins pour l'instant.
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