(CercleFinance.com) - C'est avec optimisme que les opérateurs pétroliers attendent les stocks de l'EIA, qui seront publiés dans l'après-midi et sont de nouveau attendus en baisse. Vers 12 heures 45, le contrat à échéance mars sur le baril WTI américain prenait 0,4% 92,7 dollars quand le baril de Brent de même livraison gagnait 0,5% et 98,3 dollars.
Pourtant, le dollar ne donne aucun signe de reprise contre un euro qui ne cesse de prendre de la vitesse (jusqu'à 1,35 dollar ce matin). A cette heure, le billet vert qui est l'unique devise de négoce de l'or noir, perd encore du terrain (- 0,6%) face à son principal concurrent du Vieux continent. En une semaine, l'euro a repris 2,5% sur le dollar.
Un tel mouvement de changes, de surcroît aussi marqué, est négatif pour le cours du baril qui tend mécaniquement à monter quand le dollar baisse, et inversement.
Mais les opérateurs semblent d'habituer à cette tendance et préfèrent se concentrer sur les statistiques des stocks pétroliers que l'Energy Information Agency (EIA) publiera cet après-midi, pour les Etats-Unis. Comme ces chiffres sont publiés au titre de la semaine passée, ils profiteront de l'interruption du pipeline traversant l'Alaska du Nord au Sud, où le pétrole est ensuite acheminé par tanker vers la côte Ouest des Etats-Unis. Dernièrement, cette conduite transportait environ 600.000 barils/jour. Une fuite avait entraîné son arrêt.
Selon le consensus, les stocks commerciaux de brut ont continué de se rapprocher des 330 millions de barils la semaine passée en baissant d'un million d'unités environ.
Rappelons aussi que l'économie US semble sur la voie de l'accélération, et que les prévisions de demande mondiale de brut de l'AIE et de l'OPEP ont été relevées cette semaine. Autant de facteurs structurellement favorables à la hausse des cours du pétrole.
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