(CercleFinance.com) - Certes, le pétrole s'est ces derniers jours éloigné de près de 3 dollars des records de 82 dollars atteints en fin de semaine dernière. Mais vers 11 heures 45 à Paris, le contrat sur la prochaine échéance (décembre) du baril WTI américain grappillait 0,50% à 79,10 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord de même échéance prenait 0,50% 77,65 dollars.
Plusieurs facteurs se conjuguent pour limiter la hausse de l'or noir, à commencer par les craintes persistantes quant à la réalité de la reprise, pour l'heure moins marquée que ne l'a été la hausse des cours du brut. Le baril était tombé vers 33 dollars en début d'année.
La barre des 75 dollars était l'objectif de prix de moyen terme fixé par l'OPEP en fin d'année dernière. Le syndicat pétrolier avait alors fortement réduit ses quotas de production, et pourrait éventuellement les relever lors de sa réunion de décembre.
En outre, d'autres classes d'actifs avec lesquelles le cours de l'or noir est fortement corrélé actuellement viennent de connaître des variations marquées. Le dollar s'est repris hier après-midi contre l'euro, en passant d'un plus haut de 14 mois à 1,5063 à 1,4844 dollar l'euro. Le baril de brut a tendance à voir son prix baisser dès que le dollar, devise dans laquelle il est libellé, se reprend contre les autres devises. Et les actions ont perdu de leur allant, l'indice S&P 500 ayant échoué à reprendre la barre des 1.100 points pour revenir sur les 1066 points hier soir.
L'Energy Information Agency (EIA) américaine publiera demain l'évolution hebdomadaire qui sert habituellement de baromètre de la demande aux Etats-Unis. Les stocks de brut devraient avoir progressé de plus d'un million de barils à plus de 340 millions de barils, alors que ceux d'essence et de distillats sont attendus en baisse.
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