(CercleFinance.com) - Plombé par le dollar hier, le brut pâtit ce midi de craintes d'une nouvelle déception quant aux stocks pétroliers US que l'Energy Information Agency publiera cet après-midi. Vers 13 heures, le baril WTI américain livrable en avril se repliait de 0,95% à 77,00 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance cédait 1,10% à 75,44 dollars.
L'Energy Information Agency publie habituellement ses données hebdomadaires sur les stocks américains le mercredi, mais les a reporté d'une journée en raison du President's Day de lundi, férié aux Etats-Unis.
Hier contre l'euro, le dollar a repris la totalité du terrain qu'il avait perdu la veille (+ 1,26 contre - 1,25%), et il semble décidé à poursuivre sur sa lancée aujourd'hui. A cette heure, il gagne encore 0,20% contre la monnaie unique européenne à 1,3567. Négocié dans la devise américaine, le baril tend à perdre de sa valeur à mesure que le billet vert en gagne.
Cet après-midi, le consensus actuel (EIA) table sur une hausse de 1,4 million des stocks de brut comme de ceux d'essence. A l'inverse, les stocks de distillats (diesel et fuel domestique, logiquement très demandé en hiver) sont attendus en baisse de 1,5 million de barils environ.
Or les stocks de l'American Petroleum Institute (API), qui publie un jour plus tôt ces mêmes données calculées sur une base différente, a soufflé le froid hier : si selon elle le brut a cessé de s'accumuler et que l'essence grimpe en ligne avec les prévisions, l'API a indiqué que les stocks de distillats avaient augmenté de près d'un million et demi de barils, malgré la rigueur de l'hiver et la reprise qui peine à relancer le secteur du transport, consommateur de diesel. Dans la grande majorité des cas et en tendance, les chiffres de l'API et de l'EIA sont convergents.
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