(CercleFinance.com) - Le poids du dollar se fait sentir sur le cours du baril mercredi midi. Vers 13 heures 15, le baril WTI américain livrable en décembre cédait 0,7% à 81,8 dollars quand le Brent de Mer du Nord de même échéance perdait 0,7% également à 83,1 dollars.
Le brut subit tout d'abord le renforcement du dollar : entre son point bas de lundi contre l'euro, à 1,4080, et son point haut de cette séance de mercredi, soit 1,3771, le billet vert s'est repris de plus de 2%. En moins de trois jours ! Les spéculations quant au second volet de l'assouplissement quantitatif que la Fed a déjà évoqué plusieurs fois, ainsi que des statistiques US plus favorables ces derniers temps, soutiennent le billet vert. Le cours du pétrole, dont c'est l'unique devise de négociation, ont mécaniquement tendance à baisser quand le dollar se renforce, et inversement.
En outre, les stocks hebdomadaires que l'Energy Information Agency (EIA) publiera tout à l'heure ne sont pas attendus avec quiétude par le consensus. Certes, les Etats-Unis ne sont plus, selon l'Agence internationale de l'Energie, “que” le deuxième consommateur de pétrole au monde derrière la Chine.
Les Etats-Unis restent cependant tout près, et surtout les statistiques relatives au marché pétrolier US sont sensiblement plus transparentes que celles de Chine. Elles permettent donc plus aisément de se faire une idée des tendances de consommation.
Actuellement, le marché parie en moyenne sur une nouvelle hausse des stocks d'essence de l'ordre de 0,5 million d'unités, quand ceux de distillats devraient continuer de reculer. Les distillats comprennent le diesel et le fuel domestique (de chauffage) alors que les températures refroidissent.
En revanche, les stocks de pétrole brut devraient à nouveau grimper et atteindre les 362 millions de barils (+1 million environ), un niveau élevé dans l'absolu.
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