(CercleFinance.com) - Après un nouveau décrochage hier, le cours du pétrole tentait bien mollement de rebondir vendredi midi. Mais le cours du WTI reste toujours inférieur d'environ 2,50 dollars à ce qu'il était 24 heures plus tôt. Vers 12 heures, le baril WTI américain livrable en juin grappille 0,69% à 77,80 dollars, le Brent de Mer du Nord de même échéance prenait 0,73% à 80,42 dollars.
Pour mémoire, le brut WTI avait dépassé d'une courte tête les 87 dollars lors de la séance de lundi dernier, 3 mai. Par rapport à sa clôture de 85,46 dollars de vendredi dernier, il perd à cette heure de près de 9% sur la semaine, du jamais vu en rythme hebdomadaire depuis plus d'un an.
Le rebond d'environ 0,7% que l'euro connaît actuellement face au dollar ramène la monnaie unique européenne vers 1,2750 après qu'elle soit tombée à 1,2519, nouveau plus bas de 14 mois, hier soir. Généralement, toute dépréciation du dollar entraîne une hausse de même ampleur du cours du baril dont c'est la devise de négociation. Les vives inquiétudes entourant le marché des changes et les dettes souveraines, notamment en zone euro, ont mis à mal cette relation quasi-mécanique.
En outre, le cours du brut continue de subir l'impact de la hausse des stocks pétroliers hebdomadaires américains. Publiée mercredi, elle a témoigné de la plus forte hausse en un an des stocks de brut, alors que cette jauge de la demande est perpétuellement attendue en baisse en raison de la reprise. Or la tendance de ces stocks est résolument haussière. Depuis le 22 janvier, ils n'ont d'ailleurs reculé qu'une fois d'une semaine sur l'autre. Si reprise de la demande il y a, elle est lente.
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