(CercleFinance.com) - Après avoir subi hier une vigoureuse claque à cause du rebond du dollar comme de la crainte de stocks US en hausse, le pétrole se reprenait mercredi midi. Vers 12 heures 30, le baril WTI américain livrable en janvier prochain reprenait 1,60% à 73,80 dollars, après une clôture de la veille à 72,62 dollars. De son côté, le baril de Brent de Mer du Nord regagnait 1,10% à 76,00 dollars, contre un dernier cours de 75,19 dollars hier soir.
Notons que le WTI a renoué hier avec un niveau qu'il n'avait plus connu depuis deux mois.
Le dollar, dont la hausse contre l'euro et les autres devises a tendance à faire baisser mécaniquement le prix du baril libellé en billets verts, connaît une accalmie. Entre son record de 1,5142 dollar l'euro du jeudi 3 décembre et son point bas d'hier (1,4681), c'est plus de 3% sur le dollar avait repris contre la monnaie unique. Il est ce matin revenu non loin des 1,48 dollar, ce qui soutient les cours de l'or noir.
Autre facteur à l'oeuvre : les fameux stocks pétroliers américains, jauge de la demande de la première économie mondiale. Ceux que publiera l'Energy Information Agency (EIA) tout à l'heure devraient voir les réserves commerciales de pétrole gagner encore 0,6 million de barils et celles d'essence 1,45 million, selon le consensus actuel. Seuls celles de distillats (fuel domestique et diesel) devraient baisser de l'ordre de 0,5 million d'unités, alors que l'hiver approche. Mais ces derniers stocks culminent toujours non loin de leur niveau-record depuis 1983.
Cependant, l'organisme professionnel American Petroleum Institute (API), qui calcule ces mêmes stocks suivant une méthode moins exhaustive que les enquêtes obligatoires de l'EIA et les publie mardi soir, a annoncé hier une chute-surprise de 5,8 millions de barils de 'ses' stocks de brut, et de 0,8 million de ceux d'essence. D'habitude, les mesures de l'EIA et de l'API convergent en tendance, ce qui soutien la possibilité d'une bonne surprise cet après-midi.
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