(CercleFinance.com) - Les opérateurs pétroliers semblent attendre les nouvelles de l'après-midi avec une certaine circonspection. Aux environs de 13 heures, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance août cédait encore 0,5% à 110,4 dollars quand le WTI américain de même livraison perdait 0,6% à 93,6 dollars.
Les opérateurs ont toujours à l'esprit que l'Arabie saoudite, 1er exportateur d'or noir au monde, a laissé entendre qu'une hausse de l'ordre de 10% de sa production pourrait intervenir à partir de juillet.
De surcroît, les dernières nouvelles en provenance de la demande ne sont guère enthousiasmantes, même celles de Chine. En outre, les déclarations qui accompagneront la publication, en soirée, de la décision de la banque centrale américaine sur ses taux d'intérêt seront suivies de près. La Fed pourrait effectivement faire un point sur la conjoncture et ajuster ses projections économiques vers le bas.
Elle devrait aussi confirmer qu'il n'y aura pas de nouveau 'QE' pour remplacer celui qui expire à la fin du mois. Or de l'avis de nombre d'analystes, les précédents plans d'assouplissements quantitatifs ont contribué à la hausse des cours des matières premières.
Enfin , le marché tablait hier sur un nouveau déclin d'un peu plus d'un million de barils des stocks de pétrole brut hebdomadaires US que l'Energy Information Agency publiera tout à l'heure. Ils se situaient à 365,5 millions de barils mercredi dernier. La “driving season”, cette période estivale où les ménages partent en congé, soutient habituellement la demande d'essence.
Cependant, l'API, un organisme professionnel qui mesure ces mêmes stocks suivant une méthodologie différente, et publie ses résultats avec un jour d'avance, n'a fait état que d'une baisse symbolique des stocks de brut. Habituellement, les mesures des deux organismes convergent en tendance.
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