(CercleFinance.com) - L'attentisme était de mise sur les marchés pétroliers en cette fin de semaine. Vendredi midi, le baril de Brent de Mer du Nord livrable en janvier prochain restait stable (- 0,06%) à 108,2 dollars quand le WTI américain de même échéance grappillait 0,2% à 99,1 dollars.
Le moral des opérateurs pétroliers a été dernièrement miné par l'extension de la crise souveraine européenne autour de grands pays de la zone euro, comme l'Italie, ou la France. Et aussi par la révision en baisse sensible des prévisions de croissance pour la zone monétaire européenne au titre de 2012.
Une certaine accalmie est maintenant de mise. 'Nous pensons que l'Europe est dans la dernière ligne droite, la situation actuelle ne peut pas durer éternellement. Des rumeurs ont évoqué la possibilité d'un prêt de la BCE au FMI qui alimenterait le FESF... mais ce dernier n'a pas réellement vocation à payer, d'ailleurs, en aurait-il les moyens ? Pas si sûr !', estime-t-on chez Barclays Bourse.
L'or noir restait insensible à la légère reprise de l'euro, qui à cette heure se reprend de 0,45% face au billet vers à 1,3531 dollar l'euro, après une ouverture vers 1,3450. La dépréciation relative de l'unique devise de négoce de l'or noir - le billet vert - a habituellement pour conséquence d'en faire monter le cours du baril, ce qui n'est pas le cas en l'espèce.
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