(CercleFinance.com) - Comme sur nombre de marchés en cette veille de réveillon du 1er de l'an, l'activité des marchés pétroliers était limitée jeudi midi. Vers 12 heures 40 mercredi midi, le baril WTI américain livrable en février reculait à peine de 0,2% à 90,9 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de cette échéance faisait de même (- 0,1%) à 94 dollars.
Après la vague de froid qu'a connu l'Amérique du Nord et notamment la cote Est, c'est au tour des conditions météorologiques européennes de susciter l'inquiétude : un refroidissement est attendu en fin de semaine. La consommation de fuel domestique devrait s'en trouver stimulée.
D'ailleurs, les stocks pétroliers hebdomadaires que l'Energy Information Agency (EIA) publiera aujourd'hui pour les Etats-Unis, avec un jour de décalage sur l'horaire habituel, sont attendus en baisse : ceux de brut notamment devraient reculer de l'ordre de 3 millions de barils, selon le consensus. Le cas échéant, il s'agirait du 4ème recul hebdomadaire consécutif. Le niveau absolu de ces stocks devrait ainsi se rapprocher, en valeur absolue, des 340 millions d'unités.
La dépréciation du dollar, qui face à l'euro perd à nouveau 0,30% à cette heure après avoir cédé 0,84% la veille, joue également en faveur de prix élevés pour le baril. En effet, l'unique devise de négoce du baril est le dollar et sa baisse contre l'euro, son principal concurrent, tend mécaniquement à en faire monter le cours.
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