(CercleFinance.com) - Changes et inquiétudes macroéconomiques se liguent contre le prix du pétrole ce midi. Vers 13 heures, le baril de référence américain livrable en août cédait 0,95% à 77,66 dollars quand le Brent de Mer du Nord d'échéance août perdait 1,15% à 77,92 dollars.
Le volume d'échanges sur l'échéance juillet du WTI est désormais non significatif, le produit arrivant en fin de vie.
Certes, la réappréciation du dollar face à l'euro ne facilite pas les choses pour le brut, dont la hausse de la devise de négociation tend à provoquer une baisse proportionnelle des cours : après -0,56% hier, c'est encore - 0,36% que l'euro perd contre le dollar ce midi pour revenir à 1,2277. Rappelons qu'une pointe à 1,2467 a été brièvement atteinte hier.
Les variations des changes n'expliquent pas à elles seules les variations des marchés pétroliers. Le recul des marchés d'actions, avec lequel le brut est plus corrélé que de coutume depuis un an, peut constituer un autre facteur explicatif.
Il semble aussi que l'”effet yuan”, dont l'appréciation par Pékin avait marqué les esprits hier, n'aura peut-être pas tant d'effet que cela sur les prix des matières premières tant son caractère sera graduel.
Mais c'est surtout le retour de l'inquiétude vis-à-vis de l'Europe qui refait surface, notamment après que des officiels de la BCE aient évoqué de futures difficultés de financement des banques européennes. Le budget britannique attendu en début d'après-midi sera notamment étudié à la loupe.
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