(CercleFinance.com) - Les prix élevés sont toujours de rigueur du côté du brut, où les inquiétudes portant sur la tenue de la demande sont pour l'heure balayées par les craintes géopolitiques. Vers 13 heures, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance mai grappillait 0,2% à 115,9 dollars, quand le WTI américain de même livraison gagnait 0,2% à 105,2 dollars.
L'attention des opérateurs pétroliers se focalise toujours sur les derniers développements politiques et militaires dans les pays du Moyen-Orient, principale région productrice d'or noir au monde.
L'issue des combats menés par une coalition internationale contre le pouvoir en place en Libye est toujours indécise. La production pétrolière de ce pays-membre de l'OPEP est ainsi réduite d'au moins les deux tiers par rapport à son niveau de 1,59 million de barils/jour du début de l'année. A titre indicatif, la demande mondiale approchait alors des 90 millions de barils/jour. La catastrophe survenue au Japon l'a cependant amenuisée depuis lors.
Certes, les stocks commerciaux de pétrole brut américain ont probablement augmenté la semaine dernière, selon le consensus de marché pour les chiffres que l'Energy Information Agency (EIA) publiera cet après-midi. Ils devraient ainsi passer de 350,6 millions d'unités pour tendre vers 352 millions. Cependant, le consensus actuel table sur une poursuite de la reprise économique, ce à quoi est intrinsèquement liée la demande de brut.
Enfin, les facteurs géopolitiques demeurent prédominants, tout spécialement à propos de l'Arabie saoudite qui d'ailleurs est intervenue militairement au Bahreïn pour soutenir le pouvoir de l'émirat. Si le pouvoir ne semble pas menacé au sein du 1er producteur d'or noir au monde, nombre de pays voisins le sont et la crainte de contagion demeure.
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