(CercleFinance.com) - Le pétrole tentait de se reprendre mardi matin, grâce aux premières statistiques sur les stocks pétroliers américains. Vers 11 heures 30, la prochaine échéance du baril américain de référence WTI gagnait 0,7% à 68,5 dollars, quand le Brent de Mer du Nord prenait 0,65% à 68,2 dollars.
Les inquiétudes entourant la pérennité de la croissance chinoise ont perturbé le brut hier. La division par deux des crédits accordés entre juillet et août, rapportée par le magazine Caijing, se double d'inquiétudes quant aux conséquences des injections budgétaires et monétaires dans l'Empire du Milieu. Signalons qu'après avoir atteint un point haut début août, l'indice d'actions SSE de Shangai a perdu plus de 20% de sa valeur. Cependant, des indicateurs évoquant la hausse de la production industrielle sont intervenus depuis lors.
Plus globalement, l'ampleur de la reprise économique et ses conséquences effectives sur la demande de brut suscitent un regain d'interrogations. Après les 'jeunes pousses' et autres signaux annonciateurs de croissance, les opérateurs pétroliers attendent d'en voir la traduction concrète sur leurs marchés.
A ce titre, l'état de la demande est déterminant. Hier soir, les stocks de brut américains calculés par l'association professionnelle API ont reculé plus que prévu, de 3,2 millions de barils. Ceux d'essence ont cédé 2,8 millions d'unités quand les distillats (fuel domestique et diesel) gagnaient de près d'un million de barils.
Ces chiffres permettent d'attendre avec confiance l'état hebdomadaire des stocks que l'Energy Information Agency (EIA) publiera à son tour cet après-midi. Fournis sur la base d'une enquête obligatoire, les chiffres de l'EIA sont plus exhaustifs que ceux de l'API et évoluent trois fois sur quatre dans le même sens. Selon le consensus, table sur une baisse de l'ordre de 1 million de barils des stocks de brut mesurés par l'EIA.
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