(CercleFinance.com) - Aux environs de 13 heures 10, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance juillet gagnait 1,3% à 111,4 dollars, quand le WTI américain de même livraison prenait 1,2% à 99 dollars.
Le léger mouvement de dépréciation que connaît actuellement le dollar face à l'euro (- 0,2%), la principale devise concurrente, tend à faire monter d'autant le prix du brut. En effet, le billet vert est l'unique devise de négoce du pétrole.
Les troubles politiques moyen-orientaux et en Libye et leur aggravation au Nigeria continuent de peser. En outre, l'avertissement lancé la semaine dernière par l'Agence internationale de l'Energie (AIE) appelant à une hausse urgente de la production pétrolière pèse encore, l'agence craignant un manque de pétrole sur le marché alors que la production de la Libye ne se redresse pas que la fameuse capacité excédentaire de l'OPEP suscite des interrogations. Le cartel pétrolier se réunira à Vienne au début du mois prochain.
En attendant, l'Energy Information Agency (EIA) américaine publiera demain son traditionnel état des stocks de brut et de produits raffinés pour les Etats-Unis, qui fait office de baromètre de la demande. Les stocks de brut, qui avaient culminé la semaine dernière à 370,3 millions de barils, pourraient reculer de l'ordre de 1,5 million d'unités.
Attention cependant, car ceux d'essence pourraient avoir de nouveau augmenté pour ce qui serait leur troisième semaine de hausse consécutive, bien que la “driving season” se profile.
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