(CercleFinance.com) - Peu après 13 heures, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance juin rétrocède 0,9% à 124,2 dollars, quand le WTI américain de même livraison reculait de 1,3% à 112,2 dollars.
La baisse de l'euro face au dollar, soit - 0,40% ce midi à 1,4763, peut pénaliser l'or noir, dont le billet vert est l'unique devise de négoce. Quasi-mécaniquement, toute baisse du dollar tend à faire monter le cours du baril, et inversement. Signalons cependant que le dollar perd toujours plus de 10% face à l'euro depuis le début de l'année.
L'élimination d'Oussama ben Laden, leader emblématique des attentats du 11 septembre, laisse craindre des attaques terroristes en guise de représailles, ce qui ralentirait l'économie et, partant, la demande de pétrole qui en est le corollaire.
En outre, on a appris hier depuis les Etats-Unis que l'indice ISM manufacturier pour le mois d'avril avait reculé de 61,2 à 60,4 points, traduisant une moindre activité industrielle.
Le sentiment que la cherté relative des prix de l'énergie va peser sur l'économie se répand à mesure que les cours pétroliers se maintiennent à un niveau élevé. Ainsi, le baril WTI américain n'est plus durablement passé sous la barre symbolique des 100 dollars depuis la fin du mois de février, alors qu'il cotait environ 84 dollars le 15 février.
Malgré tout, les incertitudes politiques entourant le Moyen-Orient, notamment l'Arabie saoudite, et l'Afrique du Nord préviennent toute chute brutale du prix de l'or noir.
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