(CercleFinance.com) - Le cours de l'or noir se tassait légèrement vendredi midi, du moins là où les places de marché sont ouvertes. Hier soir aux Etats-Unis, le cours du baril WTI a terminé à 91,38 dollars. Il ne cote pas ce jour à New York où le marché est fermé mais à Londres, le Brent de Mer du Nord d'échéance février reculait de 0,2% en revenant à 94,1 dollars.
La stabilité quasi-parfaite de la parité euro/dollar depuis le début de la semaine ne semble guère peser sur la tendance du brut. L'or noir semble consolider un peu ces records de ces derniers jours, ce qui ne l'empêche de caracoler tout près de ses plus hauts niveaux de deux ans. Ajoutons que du côté de l'offre, l'OPEP, cartel pétrolier qui concentre environ 40% de la production mondiale, n'a pas relevé ses quotas depuis le niveau auquel elle les avait abaissés fin 2008.
La vague de froid prononcée de ce début d'hiver et les chutes de neige qui paralysent une bonne partie de l'Europe en ce moment contribuent également à la hausse récente des cours. De même, le rôle des opérateurs financiers est toujours important et on observe d'ailleurs une corrélation, non vérifiée sur longue période, entre le cours des actions (notamment le S&P 500) et celui du baril.
Le pétrole est aussi soutenu par une meilleure tendance économique aux Etats-Unis et une croissance toujours vigoureuse, quoiqu'en décélération, en Asie et dans les autres pays émergents. La “guerre des monnaies”, illustrée par le “quantitative easing” de la Fed et les difficultés de la zone euro, contribue également à déprécier la valeur des monnaies et, partant, à faire augmenter le cours des actifs réels. Rappelons que l'unique devise de négociation du pétrole est le dollar US, qui a perdu environ 7% de sa valeur contre le franc suisse depuis le début de l'année.
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