(CercleFinance.com) - Vers 13 heures 20 ce mardi, le baril WTI américain livrable en janvier cédait 0,8% à 88 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance abandonnait 0,6% également à 90,9 dollars.
Ces records de plus de deux ans que l'or noir laisse derrière lui peuvent peuvent partiellement s'expliquer par le renforcement, léger mais bien réel, du dollar ces derniers jours. Après avoir culminé à 1,3438 euro vendredi, l'euro ce à ce jour 1,3242 dollar. De manière plus ou moins mécanique, la dépréciation du dollar entraîne à la hausse le prix du brut.
Les inquiétudes quant aux dettes souveraines européennes, qui s'étaient apaisées, sont effectivement de retour. Pourtant, l'OPEP ne devrait pas modifier ses quotas lors de la réunion prévue ces prochains jours.
En outre, les stocks pétroliers que l'Agency Information (EIA) américaine publiera tout à k'heure suscitent moins d'enthousiasme que la veille. Certes, le consensus table toujours sur une baisse de l'ordre de 1 million de barils des stocks de brut. Mais l'American Petroleum Institute (API), qui publie ces mêmes chiffres selon un mode de recueil des données différent, a fait état d'une hausse de presque 5 millions d'unités. Habituellement, les mesures de l'EIA et de l'API sont convergentes.
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