(CercleFinance.com) - Irlande, Corées, Chine : tout est bon pour susciter le scepticisme sur les marchés pétroliers. Vers 13 heures, le baril WTI américain livrable en janvier cédait 0,5% à 81,2 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance le suivait (- 0,6%) à 83,4 dollars.
Le cours du pétrole est de nouveau soutenu par la dépréciation que l'euro connaît face au dollar, son unique devise de négoce, ces deux derniers jours. Cependant, la conjonction des craintes souveraines en Europe, des tensions militaires entre les deux Corées et des dernières tendances macro-économiques de la Chine, où le consommateur est pris dans l'étau de l'inflation et de la décélération économique, pèsent sur le moral des opérateurs.
Dans ce contexte, les statistiques relatant l'évolution hebdomadaire des stocks pétroliers américains, un baromètre de la demande US que l'Energy Information Agency (EIA) publiera demain, ne suscitent pas beaucoup d'intérêt. Pourtant et après des baisses relativement marquées les deux semaines précédentes, les stocks de brut devraient encore se replier de l'ordre de 1,7 million de barils et ainsi revenir autour des 355 millions d'unités, selon le consensus.
Du côté des produits raffinés, les réserves commerciales de distillats (fuel domestique et essence) sont attendues en baisse de l'ordre d'un million de barils.
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