(CercleFinance.com) - Le pétrole attend lui aussi les statistiques américaines de l'après-midi sans optimisme excessif. Vers 13 heures ce vendredi, le baril de référence américain WTI livrable en septembre cédait 0,15% à 81,86 dollars quand le Brent de Mer du Nord de même échéance l'imitait en reculant de 0,59% à 81,13 dollars.
Hier l'indice S&P 500 a terminé hier au soir non loin de son record d'un mois, à 1.125 points.
Dans son commentaire hebdomadaire sur les marchés de matières premières publié ce midi, Deutsche Bank notait qu'en 2007 et 2008, les variations du prix de l'or noir semblaient liées à celle du dollar. “Depuis 2009, l'indice d'actions S&P 500 semble être le principal catalyseur”, écrivent les analystes.
Mais “nous ne sommes pas convaincus que l'on puisse compter sur la récente faiblesse du dollar et la vigueur du S&P 500 pour conduire à la hausse le prix du brut pendant les six prochains mois, tout spécialement dans un contexte où les stocks de pétrole et de produits raffinés reculent bien faiblement”, commente Deutsche Bank.
Le cours du brut devrait être sensible aux statistiques US sur l'emploi de cet après-midi, dans la mesure où l'intensité de la croissance économique conditionne étroitement la consommation d'or noir. Cet après-midi, on attend donc l'évolution de l'emploi non agricole américain en juillet (prévision : -80.000 ; précédent : -125.000), ainsi que le taux de chômage de ce même mois (prévision : 9,6% ; précédent : 9,5%).
Ces chiffres ne sont pas attendus sans appréhension, puisque le chômage hebdomadaire a augmenté de manière imprévue, comme le marché l'a appris hier, à 479.000 la semaine passée, contre 460.000 huit jours plus tôt.
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