(CercleFinance.com) - Vers 12 heures 30 mercredi midi, le baril WTI américain livrable en février cédait 0,5% à 91 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance laissait de son côté 0,5% à 93,9 dollars.
Le cours de l'or noir a pu être affecté par le repli de l'ordre de 0,40% que l'euro a connu hier face au dollar, finalement très demandé en raison d'une émission obligataire de la part de l'Etat fédéral américain. La parité de change entre les deux devises se maintient à l'équilibre à cette heure, à 1,3126 dollar (+0,12%).
Toutefois, l'or noir se maintient tout près de ses plus hauts niveaux non seulement de l'année, mais aussi de 26 mois. Cette situation qui intervient alors que le cartel pétrolier OPEP n'a toujours pas relevé ses quotas de production du niveau où il les avait abaissé après la crise, début 2009. Soit voilà près de deux ans maintenant.
Certes, le consensus attend avec optimisme les stocks pétroliers US que l'Energy Information Agency (EIA) publiera jeudi avec un jour de décalage en raison des clôtures de marché pour le réveillon de Noël, la semaine passée.
Une baisse de 3 millions de barils des stocks de brut est prévue, et ces stocks devraient ainsi se rapprocher des 340 millions d'unités. Cet indicateur est habituellement utilisé comme le baromètre de la demande brut aux Etats-Unis, qui reste le 1er marché pétrolier au monde.
Cette anticipation est cependant menacée par les chiffres décevants des prix de l'immobilier (indice S&P/Case-Shiller ) et de la confiance du consommateur tel que la mesure le Conference Board. Ce dernier indice s'est, en décembre affiché à 52,5 points quand le consensus l'attendait en baisse plus modérée, au-delà des 60 points. La consommation des ménages demeure la source principale de la croissance du PIB, ce qui pèse directement sur la consommation de brut.
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