(CercleFinance.com) - Le pétrole faisait du surplace mercredi midi avant la publication des stocks pétroliers américains. Vers 13 heures, le baril américain WTI livrable en novembre rétrocédait 0,1% à 82,7 dollars quand le Brent de Mer du Nord de même échéance cédait 0,2% à 84,7 dollars.
Le mouvement de baisse du dollar, qui face à l'euro a perdu 10% environ au cours des trois derniers mois, soutient naturellement le cours du brut qui ne se négocie qu'en billets verts. Le brut est aussi porté par la demande croissante des pays émergents, qui relativise progressivement l'importance du marché américain. En Europe, la paralysie du terminal pétrolier français de Fos-sur-Mer en raison de grèves soutient également le cours du le Brent.
Du côté des stocks de pétroliers américains de l'Energy Information Agency (EIA), qui animent la semaine pétrolière et sont attendus tout à l'heure, les anticipations sont plutôt favorables du côté des produits raffinés. Les stocks d'essence sont toujours prévus en baisse de 0,2 million de barils environ, d'autant plus que l'American Petroleum Institute (API) qui a déjà publié ces mêmes chiffres a fait part d'une baisse massive de plus de 4 millions de barils.
Précisons que la mi-saison énergétique, où la consommation d'essence baisse quand celle de fuel domestique n'a pas encore commencé à grimper, incite les raffineries à procéder à leurs opérations de maintenance. La production est donc impactée négativement durant cette période.
Cependant, le consensus EIA table maintenant sur une hausse de 0,3 million de stocks de pétrole brut, ce qui semble corroboré par les chiffres de l'API (+4,4 millions !). Mesurées différemment, les données de l'API et celles de l'EIA sont habituellement convergentes en tendance.
Copyright (c) 2010 CercleFinance.com. Tous droits réservés.