(CercleFinance.com) - Après avoir chuté de plus de 3% la veille sur des stocks décevants, l'or noir tentait très mollement de rebondir ce midi. Vers 12 heures 30, le baril WTI américain livrable en juin grappille 0,02% à 79,99 dollars, le Brent de Mer du Nord de même échéance cédait 0,14% à 82,73 dollars.
Nombreux sont les éléments qui se liguent contre le cours du brut depuis hier. Mercredi après-midi, les stocks de brut américains publiés par l'Energy Information Agency ont encore une fois augmenté bien plus vite que ne l'attendait le consensus : près de 3 millions de barils se sont ajoutés aux stocks commerciaux précédents, dont le niveau en valeur absolue se rapproche des 360 millions de barils, un record depuis mai dernier. Pourtant, le taux d'utilisation des raffineries continue de monter et atteignait la semaine dernière 89,6%, soit 0,7 point de plus que la semaine précédente et un record de deux ans.
Les importations n'ont cessé de progressé à près de 10 millions de barils/jour la semaine dernière. Les craintes de restriction du transport maritime dans le Golfe du Mexique suite à la fuite de la plate-forme de BP n'ont donc pas convaincu.
Circonstance aggravante pour le brut : le dollar n'en finit pas de se renforcer, notamment contre l'euro contre lequel il s'échange 1,2788 dollar l'euro à cette heure, soit 0,30% de plus qu'hier soir et plus 3,3% de plus que la semaine dernière. Libellé en billets verts, le cours du brut tend à pâtir quasi-mécaniquement de la hausse relative du dollar.
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