(CercleFinance.com) - Rien à faire. Malgré une clôture en hausse soir à 79,32 dollars, le baril (WTI) est retombé de plus d'un dollar ce midi. Vers 13 heures 30, le baril WTI américain livrable en mars reculait de 1,55% à 78,09 dollars, quand le quand le Brent de Mer du Nord à même échéance cédait 1,50% à 76,45 dollars.
La hausse enregistrée hier par le baril de référence américain était la première en six séances. Toutefois, la corrélation du brut avec les actions de l'indice-phare S&P 500 reste élevée, comme tel est le cas depuis un an environ. Or hier, ce dernier a justement marqué un nouveau record à plus de 1.150 points.
Cependant, les inquiétudes quant à la vigueur de la reprise économique et à son intensité énergétique tendent actuellement à occuper le devant de la scène. Après quelques statistiques décevantes du côté américain, comme l'emploi de décembre, et du côté allemand (comme indice d'activité ZEW de décembre, hier), c'est la croissance de la locomotive chinoise qui inquiète désormais alors que les autorités ont commencé à durcir les conditions de crédit bancaire.
Mais ce midi, c'est plus sûrement la poursuite du vif mouvement d'appréciation du dollar qui provoque le repli du baril, dont il est la principale devise de négociation. A cette heure, le dollar gagne presque 1,1% contre l'euro depuis la veille au soir pour revenir à 1,4144 dollar l'euro, du jamais vu depuis l'été dernier.
De plus, cet après-midi, les marchés prendront connaissance de l'évolution des stocks pétroliers hebdomadaires américains publiés par l'Energy Information Agency (EIA). Selon le consensus actuel, ceux de pétrole brut devraient monter de 2,5 millions de barils, et ceux d'essence de 2 millions de barils. Des chiffres a priori négatifs pour ce qui est considéré comme un baromètre de la demande. Toutefois, le consensus portant sur les distillats (diesel et fuel domestique, très demandé en hiver) n'était pas disponible.
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