(CercleFinance.com) - C'est plus d'un dollar que le baril de référence américain abandonnait par rapport à la veille. Vers 13 heures 30, le contrat à échéance février sur le baril WTI américain dérapait de 1,1% 90,3 dollars quand le baril de Brent de même échéance résistait beaucoup mieux en limitant sa baisse à 0,05% et 97,2 dollars.
La volatilité des cours n'a d'égale que leur versatilité actuellement sur les marchés pétroliers. Et pourtant, les variations des stocks pétroliers annoncés mercredi par l'Energy Information Agency (EIA) étaient en baisse, plus d'ailleurs qu'il n'était prévu.
Alyeska Pipeline, la société qui exploite le pipeline qui traverse l'Alaska du Nord vers le Sud pour que le pétrole de cette région américaine soit exporté vers la côte Ouest, a indiqué que le transit allait reprendre après des travaux en cours. Cette conduite avait été arrêtée le 8 janvier dernier au matin après la découverte d'une fuite. Le facteur de risque que cet arrêt faisait peser sur l'approvisionnement va donc s'estomper.
En outre, le dollar ne cesse de perdre du terrain contre l'euro, ce qui tend à faire baisser le cours du baril dont le billet est la seule devise de négociation. Schématiquement et quasi-mécaniquement, le prix du baril tend à monter quand le dollar se déprécie, et inversement.
Enfin, les inscriptions hebdomadaires au chômage US plus élevées que prévu ont pénalisé le sentiment optimiste sur la conjoncture économique américaine. Or l'intensité de la croissance est étroitement liée au dynamisme de la demande de brut.
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