(CercleFinance.com) - C'est avec confiance que le brut attend les statistiques mesurant l'évolution des stocks de produits pétroliers américains. Au lendemain du maintien de ses quotas par l'OPEP, et vers midi, le baril WTI américain livrable en février 2010 gagnait 0,30% à 74,65 dollars, quand le Brent de Mer du Nord prenait 0,20% à 73,60 dollars.
Les changes n'apportent pourtant aucun secours au pétrole. A 1,4254 dollar l'euro, le billet vert marque une pause par rapport à la veille, mais sur les cinq derniers jours, il s'est cependant apprécié de près de 2%.
Dans une note de recherche, Aurel notait ce matin que le déstockage saisonnier ne change rien au caractère bien rempli des réserves, d'autant que l'OPEP produit plus que les quotas qu'elle a maintenu hier. 'Dans ces conditions, le maintien des prix à leur niveau actuel s'explique plus par des facteurs de moyen terme et par le comportement des opérateurs non-commerciaux' comme les investisseurs, en déduisent ses analystes.
Enfin, la tendance est soutenue par les évolutions attendues des stocks américains que l'Energy Information Agency (EIA) publiera tout à l'heure. Selon le consensus, les stocks de pétrole brut sont attendus en baisse de 1,6 million de barils, ceux de distillats (fuel domestique et diesel) rétrocèderaient 2 millions d'unités.
Publiés la veille, les stocks de brut mesurés par l'American Petroleum Institute (API), qui présagent généralement en tendance de ceux de l'EIA, ont reculé de 3,7 millions de barils. Ceux de produits raffinés avaient baissé de 0,75 millions d'unités du côté des distillats et de 1,1 million pour l'essence.
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