(CercleFinance.com) - Le pétrole se reprenait vendredi midi, porté par des anticipations optimistes quant à la demande que devrait induire la reprise l'année prochaine - et en dépit du rebond de l'euro. Vers 12 heures 15, le baril WTI américain livrable en février 2010 se reprenait de 0,45% à 74,45 dollars, quand le Brent de Mer du Nord gagnait 0,45% également à 73,70 dollars.
Après un décrochage qui l'avait fait retomber sur les 70 dollars lundi dernier, le brut se reprend en pariant sur les statistiques favorables. Hier, les indicateurs avancés américains ont de nouveau progressé, de même que l'indice d'activité témoignant de l'activité industrielle dans la région de Philadelphie (dit 'Philly Fed). Depuis avril dernier, l'indice a crû continûment d'un mois sur l'autre. Ces derniers indicateurs d'une série toujours globalement positive, en dépit de quelques 'couacs', tendent à indiquer que la conjoncture américaine sera plus favorable l'an prochain.
En Europe et quoi qu'à un rythme atténué, la même tendance semble à l'oeuvre. Publié ce matin, l'indice Ifo mesure le climat des affaires en Allemagne a progressé en décembre pour s'établir à 94,7 points, soit légèrement au-dessus des attentes moyennes situées vers 94,5 points, et un chiffre de 93,9 points en novembre. Depuis avril dernier, l'indice a crû continûment d'un mois sur l'autre.
In fine, la demande de pétrole devrait donc en sortir gagnante, ce que le léger relèvement des prévisions de l'OPEP, hier, tendrait à confirmer. En outre, l'hiver qui se montre froid depuis quelques jours devrait stimuler encore la demande de fuel domestique, dont les stocks américains atteignent des niveaux record depuis 1983.
Notons que la hausse du baril intervient en dépit du rebond enregistré par l'euro ce matin (+ 0,40% à 1,4395 dollar l'euro).
Le prochain évènement majeur du marché pétrolier sera la réunion de l'OPEP à Luanda, mardi 22 décembre. Le maintien des quotas est attendu par le consensus, mais les discours des différents Etats-membres du cartel seront suivis de près. Rappelons que l'OPEP visait, au printemps dernier, un pétrole vers 75 dollars en cette fin d'année.
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