(CercleFinance.com) - Comme les marchés d'actions, le pétrole retrouvait des couleurs pour l'une de ses dernières séances de l'année, après un accès de faiblesse qui l'avait rebondir sur les 70 dollars le 14 décembre. Vers midi, le baril WTI américain livrable en février 2010 gagnait 0,20% à 78,90 dollars, quand le Brent de Mer du Nord prenait 0,30% à 77,55 dollars.
Rappelons à titre de comparaison que le brut avait terminé l'année 2008 aux environs de 42,64 dollars le baril, pour le baril WTI. Dans la matinée, il a touché les 79,00 dollars, un record de cinq semaines.
L'évolution des changes apporte un certain soutien à l'or noir : la dépréciation du dollar, qui avait brutalement pris fin depuis le début du mois de décembre, revient à l'ordre du jour. Alors qu'il avait commencé le mois (jusqu'au 3 décembre) à 1,5120 dollar l'euro, le billet vert s'était ensuite apprécié jusqu'à 1,4218 le 22 décembre, soit un gain d'environ 6%. A cette heure ce 29 décembre, l'euro s'est repris et s'échange 1,4430 dollar l'euro, en hausse de 0,37% par rapport à la veille et de 1,25% sur une semaine. Libellé en dollars, le pétrole tend à gagner de la valeur lorsque le billet vert en perd.
Le brut profite toujours de l'optimisme en creux des marchés financiers en des séances bien peu étoffées, mais aussi des perspectives macroéconomiques : la Chine a confirmé que la croissance de PIB serait de plus de 8% cette année. De plus, la confiance dans la reprise de l'économie américaine, l'année prochaine, ne se dément toujours pas.
Sans oublier que l'hiver se montre froid aux Etats-Unis actuellement et devrait stimuler la demande de fuel de chauffage. L'Energy Information Agency (EIA) publiera demain l'évolution hebdomadaire des stocks pétroliers. Ceux de distillats (diesel et fuel domestique) sont attendus en baisse de 2,20 millions de barils, de même que ceux de pétrole brut. Seuls les stocks d'essence devraient augmenter de l'ordre d'environ 1 million d'unités.
Enfin, le regain de tensions entre le pouvoir et l'opposition en Iran, deuxième producteur de l'OPEP, est aussi de nature à soutenir les cours du brut.
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