(CercleFinance.com) - Vers 13 heures, le baril de Brent de Mer du Nord livrable en novembre gagnait 0,8% à 113 dollars dollars, quand le WTI américain de même échéance reculait symboliquement de 0,2% à 89,2 dollars.
Hier, la Fed, la BCE, la Banque d'Angleterre, la Banque du Japon et la Banque nationale suisse ont décidé qu'elles approvisionneraient les banques en dollars à compter du 12 octobre prochain, pour une durée de trois mois.
“Cette action concertée a pour but de couvrir le fort besoin de liquidités en dollars au-delà de la fin d'année. Des opérations semblables sont déjà menées par ces banques centrales chaque semaine, mais à plus court terme”, expliquent les analystes chez Pictet & Cie.
“La revalorisation de la monnaie européenne, corrélée à la baisse généralisée du dollar, fait suite à l'annonce commune des banques centrales d'injecter les liquidités nécessaires au secteur bancaire”, ajoutent-ils encore.
Le vif recul du dollar enregistré hier a soutenu le cours du brut, dont le billet vert est l'unique devise de négoce. Mécaniquement, la dépréciation du dollar tend à entraîner la revalorisation des cours du brut.
En outre, les craintes géopolitiques entourant le Moyen-Orient et celles des ouragans, qui perturbent le fonctionnement des plates-formes pétrolières dans le golfe du Mexique, perdurent en toile de fond. Il s'agit de facteur de tensions du côté de l'offre.
Globalement, le sentiment général quant à la crise souveraine européenne s'est sensiblement amélioré ces derniers jours, ce qui modère le pessimisme général quant à la conjoncture économique. Or la demande de pétrole est éminemment sensible à l'intensité de la croissance.
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