(CercleFinance.com) - Le baril de brut s'éloignait des 80 dollars mardi midi, avec l'accalmie de l'ouragan Ida - qui n'en est plus un - et des stocks américains attendus en hausse jeudi. Vers 12 heures 30 à Paris, le contrat sur la prochaine échéance (décembre) du baril WTI américain cédait 0,10% à 79,35 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord de même échéance restait stable à 77,84 dollars.
Le baril pâtit en premier lieu de l'évolution de l'ouragan Ida qui, depuis le golfe du Mexique, a fortement perturbé l'approvisionnement en gaz et en pétrole des Etats-Unis ces derniers jours. Mais il vient d'être rétrogradé par le Centre national des ouragans au rang de simple tempête tropicale.
A plus long terme, l'Agence internationale de l'Energie a réduit son estimation de consommation mondiale à l'horizon 2030 de 106 à 105 millions de barils/jour, en raison du poids de la crise et de l'anticipation des mesures d'économies d'énergie. 85 millions de barils/jour sont consommés actuellement.
A plus brève échéance, l'OPEP continue de souffler le chaud et le froid quant à la décision qu'elle prendra sur ses quotas le 22 décembre prochain à Luanda, en Angola. Après qu'un de ses officiels ait laissé entrevoir la possibilité d'une hausse des quotas, inchangés après avoir été fortement abaissées en fin d'année dernière, un autre vient de déclarer que les stocks de brut disponibles en quantités importantes étaient une source d'inquiétude. Ce genre de déclarations contradictoires illustre moins des désaccords entre pays-membres du cartel qu'une phase de 'test' de la réaction des marchés, en prélude à la décision du mois prochain.
L'Energy information agency (EIA) américaine, qui dépend du ministère de l'Energie, annoncera jeudi après-midi l'état hebdomadaire des stocks pétroliers. La publication, qui a d'habitude lieu le mercredi, est décalée en raison du Veteran's Day du 11 novembre. Selon le consensus, les stocks de brut sont attendus en hausse d'un million d'unités environ, ceux d'essence et de distillats (dont fuel domestique et diesel) étant prévus en baisses respectives de 0,4 et 0,7 million de barils.
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