(CercleFinance.com) - Les marchés pétroliers restaient sans tendance mardi midi après leur envolée de la veille, sur fond de baisse du dollar et de hausse des marchés d'actions. Ce midi, le baril WTI américain livrable en mai grappille 0,21% à 82,34 dollars, quand le Brent de Mer du Nord de même échéance gagnait 0,15%) à 81,29 dollars.
Hier, le baril américain a terminé sur un gain proche de 3% grâce à la baisse de la devise US, qui a testé la veille les 1,3507 dollar l'euro après un point bas de près d'un an à 1,3268, jeudi dernier. La hausse des indices d'actions, avec lesquels l'or noir est relativement corrélé depuis un an, a également soutenu la tendance.
Mais ce matin, l'inquiétude revient : l'annonce d'un recul de 0,9% de la production industrielle japonaise en mars, un chiffre nettement plus mauvais que les - 0,5% sur lesquels tablait le consensus. En outre, ce chiffre négatif met un terme à une hausse qui aura donc tenu 11 mois d'affilée.
La question centrale de la demande d'or noir dans les pays industrialisés, qui à la différence de celle des émergents peine à retrouver des couleurs, revient donc sur le devant de la scène. La croissance atone de l'Europe n'apporte guère de soulagement en la matière, et l'orientation récente de la demande pétrolière US n'est pas plus encourageante, et ne devrait pas le devenir.
Selon le consensus actuel, l'Energy Information Agency (EIA) devrait publier demain des statistiques témoignant d'un recul des stocks de distillats (fuel domestique et diesel) ainsi que de ceux d'essence aux Etats-Unis, pour des volumes respectifs de 1 et 2 millions de barils environ. Mais cette tendance positive du côté des produits raffinés ne se retrouverait pas pour les stocks de brut, qui sont attendus en hausse de plus de 2 millions de barils. Le cas échéant, il s'agirait de leur neuvième semaine de hausse d'affilée.
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