(CercleFinance.com) - Le baril de brut semble prendre ses quartiers entre 80 et 85 dollars. Vers 13 heures 30, le baril WTI américain livrable en décembre restait stable (+0,1%) à 82,6 dollars quand le Brent de Mer du Nord de même échéance 'cédait' 0,01% à 83,5 dollars.
Les faibles variations du cours du brut semblent aller de pair avec l'euro/dollar, qui connaît depuis mercredi dernier une évolution très peu marquée, aux environs immédiats des 1,39/1,40 dollar. Unique devise de négociation du brut, le billet vert tend donc mécaniquement à faire monter le cours du brut quand il baisse, et inversement.
En outre, les dernières statistiques américaines, notamment celles relatives à l'immobilier et au chômage, semblent meilleures, ce qui serait de bon augure pour l'activité économique post-3ème trimestre et, partant, la consommation de brut. Mais le ralentissement a été confirmé en Chine, devenu premier marché pétrolier au monde.
En outre, le consensus attend les stocks hebdomadaires de produits pétroliers US tels que les publiera l'Energy Information Agency (EIA) demain, avec retenue. Actuellement, le marché parie en moyenne sur une nouvelle hausse des stocks d'essence de l'ordre de 0,5 million d'unités, quand ceux de distillats devraient continuer de reculer. En effet, les distillats comprennent le diesel et le fuel domestique (de chauffage) alors que l'hiver se profile.
En revanche, et une fois encore, les stocks de pétrole brut sont de nouveau attendus en hausse de plus d'un million d'unités, ce qui pourrait porter leur niveau à 362 millions de barils. Soit un niveau historiquement élevé qui ne traduit aucun risque de défaut d'approvisionnement.
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