(CercleFinance.com) - L'or noir pliait ce midi sous l'effet de prises de bénéfices. Vers 12 heures 45 sur le marché américain Nymex, le baril WTI livrable en juillet reculait de 0,9% à 67,90 dollars. Un mois plus tôt, le baril évoluait autour de 50 dollars.
Hier, le brut a frôlé de peu les 69 dollars, un record de sept mois grâce à une rafale de statistiques meilleures que prévu. Aux Etats-Unis, l'indice ISM manufacturier se contractait toujours en mai (la barre des 50 points sépare la contraction de l'expansion), mais de moins en mois : il s'est établi à 42,8 points, contre 40,1 en avril. Toujours outre-Atlantique, les dépenses de construction ont augmenté de 0,8% en avril, alors que les économistes s'attendaient au contraire à un repli de l'ordre de 1%.
En outre, les dernières statistiques industrielles en provenance de la Chine témoignent aussi d'un regain d'activité, ce qui achève de matérialiser la reprise et la demande pétrolière qui en est le corollaire.
Enfin, un officiel des équipes de recherche économique de l'OPEP est revenu hier, depuis les Emirats arabes unis, sur la question des stocks de pétrole. Certes, il y a 200 millions de barils de trop sur le marché, a-t-il indiqué, en plus des 130 millions de barils que contiennent les tankers qui attendent le meilleur moment avant de décharger, au large des côtes. Mais ces excédents devraient se résorber d'ici la fin de l'année grâce à la reprise.
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