(CercleFinance.com) - Le parcours du brut restait laborieux jeudi midi après l'embellie de la veille. Vers 13 heures 20, le baril WTI américain livrable en juillet cédait 0,81% à 71,67 dollars, le Brent de Mer du Nord de même échéance cédait 1,43% à 72,65 dollars.
Hier pourtant, le brut était finalement reparti en hausse alors que les stocks de pétrole brut américains, s'ils n'ont toujours pas cessé de croître, avaient moins augmenté que prévu. Un peu plus de 160.000 barils se sont ajoutés au stock qui globalement atteint presque 363 millions d'unités. Mais une hausse de l'ordre de 500.000 était attendue.
Le fait que la baisse des stocks d'essence - de l'ordre de 300.000 unités - soit trois fois moindre qu'attendu n'a guère retenu l'attention. C'est pourtant l'époque de la 'driving season' qui commence outre-Atlantique.
L'influence du marché des changes devient de plus en plus difficile à déterminer, étant donné la brutalité croissante de ses variations. Ainsi, l'eurodollar a terminé hier soir en forte hausse de 1,61% à 1,2409, mais il était tombé à un nouveau plus bas de quatre ans à 1,2144 durant la même séance. Ce matin, les 1,2502 ont été atteints brièvement mais à cette heure, le voilà redescendu à 1,2339 (- 0,56%).
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