(CercleFinance.com) - En ce jour férié de Thanksgiving du côté américain de l'Atlantique, le baril de Brent de Mer du Nord livrable en janvier prochain gagnait ce midi 0,7% à 107,7 dollars quand le WTI américain de même échéance prenait 1% à 97,1 dollars.
Le brut est moins pénalisé aujourd'hui par les craintes de récession qui restent cependant lancinantes. Les opérateurs placent des espoirs dans le “mini-sommet” réunissant Mario Monti, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy aujourd'hui à Strasbourg. 'Il devrait être discuté de mesures de sauvetage de la zone euro tels que le rôle accru de la BCE, le renforcement du FESF ou encore la création d'euro-obligations, qui permettraient de mutualiser les dettes', souligne Barclays Bourse.
Le dollar a également cessé de se renforcer, ce qui soulage le prix du baril dont c'est l'unique devise de négoce.
En outre, l'Energy Information Agency (EIA) américaine a fait état, hier, d'une forte baisse bien plus forte que prévu de 6,2 millions de barils des réserves commerciales de pétrole, retombées à 330,8 millions d'unités. Jamais ce niveau n'avait été aussi bas depuis le tout début du mois de janvier 2010.
Cet indicateur est utilisé pour jauger de l'appétit en pétrole des acteurs économiques américains, qui lui-même est étroitement lié à l'activité.
Nuance cependant : selon les analystes Pétrole de BNP Paribas CIB, Harry Tchilinguirian et Gareth Lewis-Davies, cette baisse est 'largement causée par une réduction des importations, mais à Cushing, les stocks à leur plus haut niveau depuis cinq ans n'ont pratiquement pas bougé'.
Les stocks d'essence sont, eux, remontés de 205,1 à 209,6 millions d'unités, quand les distillats (diesel et fuel domestique, très suivi en cette saison) ont reculé de 770.000 unités à 132,96 millions.
Copyright (c) 2011 CercleFinance.com. Tous droits réservés.