(CercleFinance.com) - Peu avant 13 heures, le baril WTI américain livrable en novembre cédait 0,1% à 82,6 dollars quand le Brent de Mer du Nord de même échéance reculait de 0,3% à 83,9 dollars.
Puissant catalyseur pour la hausse du brut ces derniers jours, le dollar a cessé de perdre de sa valeur, du moins ce midi, et campe actuellement juste au-dessous des 1,41 dollar face à l'euro.
Les stocks de brut hebdomadaires que l'Energy Information Agency américaine a rendus publics hier allaient dans le bon sens - pour les haussiers : ceux de pétrole ont reculé d'un peu plus de 400.000 unités alors qu'ils étaient attendus en hausse de l'ordre d'un million et demi de barils. Le niveau de ces stocks reste donc cantonné sur les 360 millions de barils, niveau qui demeure cependant élevé.
On signalera aussi que le taux d'utilisation des raffineries signe la morte-saison énergétique, après l'été où l'essence est très demandée et avant l'hiver durant lequel vient le tour du fuel domestique. Ce taux est la semaine tombé sous les 82%, au plus bas depuis mars. Les usines de raffinage ont l'habitude de procéder à leurs opérations de maintenance durant cette époque.
Hier enfin, le cartel pétrolier OPEP a une fois encore maintenu ses quotas de production. Les déclarations de différents officiels du syndicat pétrolier allaient, dans l'ensemble, dans le sens d'un prix du pétrole élevé. Entre les libyens, ceux du golfe et ceux du Vénézuela, la fourchette de prix qualifié de “soutenable” par différentes déclarations de membres l'OPEP varie de 70 à 100 dollars.
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