(CercleFinance.com) - Le reflux emportait l'or noir mercredi midi, le baril de référence WTI livrable en septembre reculant à cette heure de 2,1% à 65,81 dollars. Les stocks pétroliers américains de l'EIA, qui sont attendus en baisse, inquiètent : selon l'API, ils ont à l'inverse fortement progressé la semaine dernière.
Le baril souffre d'abord de plusieurs éléments extérieurs : tout d'abord l'évolution des indices d'actions qui, après un rebond historique entre les 10 et 24 juillet, semble pour l'instant essoufflée. Ainsi l'indice d'actions américain S&P 500, avec lequel le baril est très fortement corrélé, stagne depuis maintenant quatre séances sur les 980 points.
En outre, le dollar est tout d'un coup reparti à la hausse et aux environs de 1,4150 dollar l'euro, il s'est repris contre la monnaie unique de 1,5 centime depuis son record de la veille, à 1,4305, en dépit d'une nouvelle baisse de la confiance du consommateur en juillet.
Mais une tendance plus fondamentale est à l'oeuvre et se répète. Les stocks pétroliers américains qui seront publiés cet après-midi par l'agence fédérale Energy Information Agency (EIA) sont attendus en baisse de 1,5 million de barils.
L'American Petroleum Institute (API) publie sa propre évolution de ces stocks 24 heures avant l'EIA. Calculés sur la base des déclarations volontaires des industriels du secteur, ils sont moins exhaustifs que ceux de l'EIA. Quoiqu'il en soit, dans les trois quarts des cas, ces deux mesures des stocks ont une évolution convergente. Or comme la semaine dernière, l'API a indiqué hier soir que les stocks de brut américains avaient cru fortement de 4,07 millions de barils la semaine dernière. A suivre cet après-midi...
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