(CercleFinance.com) - Surpris de sa propre vigueur, le brut consolidait ce midi une partie de ses gains de la veille. Vers 13 heures 20 ce vendredi, le baril américain WTI livrable en octobre cédait 0,21% à 73,70 dollars, le Brent de Mer du Nord de même échéance perdait 0,92% à 75,65 dollars.
Le brut avait gagné du terrain hier, à l'instar des Bourses avec lesquelles il est relativement corrélé depuis le printemps 2009, à la faveur d'une statistique américaine pour une fois non décevante : l'indice ISM des directeurs d'achat manufacturiers pour août. Mais toutes les autres restent négatives, y compris les statistiques des stocks pétroliers publiées par l'Energy Information Agency (EIA).
Hier en effet, les stocks de brut américains, jauge de la demande, ont décollé de 3,4 millions de barils et se sont établis à 362 millions de baril, soit “au-dessus de la limite supérieure du couloir décrit par ces chiffre depuis 5 ans”, relève BNP Paribas CIB. Du côté du raffinage, le taux d'utilisation des raffineries a reculé de 1 point à 87%. “La moyenne de la demande pétrolière totale US sur les quatre dernières semaines a encore reculé, bien que sur un un an elle progresse de 1,4%”, ajoute encore l'analyste.
Signalons enfin que la réappréciation de l'euro contre le dollar (1,2829 dollar l'euro à cette heure), qui atteint près de 0,90% sur les cinq derniers jours, est favorable à la hausse des cours du brut.
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