(CercleFinance.com) - Vers 13 heures 10 mercredi midi, le baril de Brent de Mer du Nord d'échéance août cédait 0,25% à 117,5 dollars dollars quand le WTI américain de même livraison l'imitait en laissant parallèlement 0,2% à 97,3 dollars.
L'Agence internationale de l'Energie a indiqué, ce matin dans la dernière édition de son Oil Market Report, que la production des raffineries devrait passer, du 2ème au 3ème trimestre de 73,6 à 75,9 millions de barils/jour en raison du pic de demande estival. 'Cette forte hausse fait suite à un 2ème trimestre exceptionnellement faible', indique l'organisation.
Cependant, le brut ne manque pas : en juin, la production globale a augmenté de 1,2 million de barils/jour à 88,3 millions de barils/jour, en bonne part grâce à l'Arabie saoudite.
Si elle devrait stagner cette année, la demande mondiale de pétrole devrait augmenter en 2012 de 1,5 million de barils/jour à 91 millions de barils/jour.
Et comme on le rappelle chez Pictet & Cie ce matin, “en Chine, le PNB du 2e trimestre s'avère supérieur aux attentes à +9,6%”, ce qui tend à soutenir la demande.
Cependant, si elle connaît un répit actuellement, la crise souveraine européenne et les mesures de rigueur en cours de mise au point en Italie plaident contre une demande soutenue en Europe.
De plus, les stocks hebdomadaires de pétrole brut que publiera demain l'Energy Information Agency (EIA) tout à l'heure sont encore attendus en baisse de l'ordre de 1,5 million d'unités. Cependant, l'American Petroleum Institute (API), qui fournit la même statistique calculée différemment avec 24 heures d'avance, a fait état d'une hausse, ce qui fragilise les prévisions.
Et malgré la 'driving season', les stocks d'essence de l'EIA sont attendus en légère hausse, ce qui tend à signaler la fragilité de la demande finale américaine.
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