(CercleFinance.com) - Après avoir enchaîné les records ces dernières semaines, le prix du baril de pétrole est repassé sous les 100 dollars à Londres comme à New York pour la première fois depuis un mois.
L'ensemble des matières première ont en fait subi des prises de bénéfices suite aux gonflement des craintes de récession aux Etats-Unis et de ralentissement de la croissance en Europe.
Le baril de ' light sweet crude ' s'échange désormais à 99,07 dollars après avoir flirté avec les 112 dollars à la mi-mars. A Londres, le Brent a pour sa part reflué à 98,54 dollars le baril, après avoir avoisiné les 108 dollars.
Les réserves de pétrole aux Etats-Unis sont pourtant loin de s'être accrues.
Hier le Département américain de l'Energie a annoncé que les stocks hebdomadaires de pétrole brut sont restés presque stables, en petite hausse de 133 000 barils.
Mais surtout, les réserves d'essence ont reculé de 3,45 millions et les stocks de distillats, qui incluent notamment le fioul domestique, ont eux aussi nettement diminué, de 2,91 millions de barils.
Il semble que la baisse des taux de la Fed moins forte que prévu mardi soir (75 points de base au lieu de 100 attendus) ait contribué au mouvement de détente des marchés pétroliers.
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